Réseaux sociaux en situation de catastrophe naturelle et interprétation opérationnelle

Rencontre avec Samuel Auclair, du BRGM

Luc LANGERON : A l’occasion de votre comité de pilotage du programme organisé sur Valabre, pouvez-vous nous en dire plus sur votre activité RéSoCIO ?

Samuel AUCLAIR : Notre programme RéSoCIO consiste à une veille automatisée des réseaux sociaux et notamment de X, en cas de catastrophe naturelle.

C’est effectivement de pouvoir faire une analyse de « ce qui se dit », pour comprendre « ce qui se passe » en cas de catastrophe naturelle, là où sont les destructions, des besoins, et où envoyer les secours en priorité… Autant d’informations qui peuvent circuler sur les réseaux sociaux. Mais finalement lors de catastrophe ces informations représentent une telle masse de données qu’il faut avoir la capacité de les analyser de manière automatique.

LL : j’imagine que ces informations peuvent intéresser les SDIS notamment ? 

Samuel AUCLAIR : Cette veille automatique sur les réseaux sociaux, sera menée au profit de tous les organes qui gèrent la crise, que ce soit au niveau de coordination, tel qu’un COD, une préfecture. Bien sûr, toutes les parties prenantes du « secours » autour des SDIS, telle qu’un CODIS notamment, mais également des collectivités.

LL : votre comité de pilotage réunit quels partenaires ?

Samuel AUCLAIR : Le comité de pilotage, outre les 4 partenaires scientifiques, la BRGM, l’université de Paris Dauphine, PREDICT et Armines, réunit également des membres extérieurs avec l’Entente Valabre, le SGDSN, le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique et le SDIS du Var.

LL : Et quelles sont vos attentes par rapport à Valabre ?

Samuel AUCLAIR : De Valabre, ce qui nous intéresse beaucoup c’est notamment l’expertise du PONT autour de la vision métier, d’une part et d’autre part de l’utilisation des nouvelles technologies dans ces métiers spécifiques à la filière sapeur-pompier.

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